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Articles

Affichage des articles du 2015

La maison atlantique - Philippe Besson

   Le jeune homme et la mer Un été en bord de mer, un garçon en plein spleen nie ses angoisses, trompe son ennui avec Agathe, avec Jérémy. Raphaël et Cécile, un jeune couple rayonnant, s'installe dans la villa voisine. Le drame est proche. Après le déprimé mais superbe Une bonne raison de se tuer , mon avis est assez mitigé sur le deuxième roman que je lis de Philippe Besson. L’avenir dira si sa bibliographie penche plutôt du côté obscur ou de celui de la lumière. En attendant, La maison atlantique est à mon sens un peu court pour que le lecteur ait le temps de s'approprier les personnages et d’entrer pleinement dans l'histoire au thème mille fois écrit, malgré un angle intéressant (inédit?). Au lieu de ça, compte tenu de l'épaisseur du roman, il sait que l'intrigue va se jouer rapidement et sans réel suspense puisque la première ligne du roman annonce déjà la couleur. Reste bien sûr l’écriture sèche et directe de l’écrivain qui me plait beaucou

La fortune des Rougon (Émile Zola)

  et la misère des Macquart La fortune des Rougon est le premier du cycle des romans qu'Émile Zola dédia à la dynastie des Rougon-Macquart et le troisième que je lis ces derniers temps (mettons de côté Germinal découvert au lycée). Une fois sa lecture achevée, il paraît évident qu'il est recommandé de commencer par ce tome pour espérer lire intelligemment, à terme, la célèbre saga en entier. L'auteur nous y présente une partie des trois premières générations que Zola fera progresser dans tous les décors possibles du Second Empire (1752-1770) avec des comportements et débordements de toutes natures qu'il explique, en bon écrivain naturaliste, par l'impact sur l'être humain du milieu social, de l'environnement familial et de l'hérédité. Tout démarre avec Adélaïde Fouque, une pauvre femme à la faible volonté et aux nerfs fragiles, qui se verra dépouillée et piétinée par ses deux fils, les demi-frères Antoine Macquart et Pierre Rougon. Le prem

22/11/63 (Stephen King)

22/11/15 Je n'avais pas spécialement envie de relire du Stephen King, auteur américain culte dont j'ai dévoré l'oeuvre longtemps avant que ce blog n'existe (son roman Misery m'avait tout particulièrement plu) mais duquel je m'étais détourné par lassitude. Mais quelle occasion plus belle et surtout plus séduisante que celle de revisiter avec lui l'histoire de ce 22 novembre 1963, le fameux jour où le talentueux et élégant John F. Kennedy fut assassiné par Lee Harvey Oswald à Dallas, Texas ?   Pourtant, en vous plongeant dans ce "pavé", vous n'apprendrez pas énormément sur la vie et la mort de JFK, ni sur les fameuses différentes théories de complots qui fleurirent après le drame. Stephen King simplifie l'histoire et rend Oswald seul coupable du forfait. Un choix loin d'être idiot qui permet d'éviter à l'auteur un scénario compliqué par la politique, l'espionnage ou je ne sais quoi d'autre. Le véritable héros

Le journal intime d'un arbre - Didier van Cauwelaert

Bonne poire A la base, l'idée est vraiment bonne. Didier van Cauwelaert donne la parole à Tristan, le vénérable arbre d'un modeste jardin privé des Yvelines fraîchement tombé après trois siècles de bons et loyaux services. Autant vous dire qu'il en a vu des vertes et des pas mûres (de poires, vu qu'il est poirier) sur les générations d'humains qui ont croisé sa route. Il possède une sorte de don d'ubiquité, il est ici ou ailleurs selon le bon vouloir inconscient des humains auxquels il est lié. Il ressent ce qu'ils sont en train de vivre. Au point de s'oublier, je dirais. D'un premier abord, c'est charmant mais, assez rapidement, ce conte philosophico-écologique devient lassant car on réalise que l'auteur prend pour prétexte le point de vue d'un arbre afin de raconter différemment les aventures moyennement passionnantes de quelques humains (Manon, Yannis et les autres) alors que notre poirier n'est lui-même plus qu'une

Le ventre de Paris (Émile Zola)

  Le centre de Paris, disparu   La lecture de L'oeuvre, il y a quelques années, m'en avait déjà donné l'envie mais la découverte du troisième volume des Rougon-Macquart , Le Ventre de Paris, m'a incontestablement conforté dans mon souhait de lire cet ensemble de vingt romans, écrit par Émile Zola, et au sous-titre parfaitement parlant : "Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire". En attendant, Le Ventre de Paris a été un choix évident tant les anciennes Halles de Paris, détruites au début des années soixante-dix, m'ont toujours fasciné. Les rues du quartier me sont familières et mes grand-parents y ont habité dans les années trente (rue de la Grande Truanderie). J'aurais adoré connaitre la vie foisonnante qui régnait à l'époque à l'intérieur et à l'extérieur des majestueux pavillons Baltard. C'est  dommage qu'ils aient été démontés pour construire la gare RER en sous-sol et les magasins qu

Au revoir là-haut - Pierre Lemaitre

Aux grands hommes la patrie reconnaissante ... L'actualité littéraire, en tant que telle, ne m'intéresse pas. Il y a une grande quantité de livres qui sortent continuellement et certains obtiennent des prix plus ou moins prestigieux qui échappent à ma vigilance. Sans raison particulière, je me souviens en revanche très bien avoir été intrigué par l'attribution en 2013 du prix Goncourt à Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre. L'écrivain, célèbre pour ses thrillers, était ému et parlait bien de son sujet à mille lieues de son travail habituel puisqu'il évoque ici l'époque qui suit immédiatement la fin de la première guerre mondiale. Le roman commence d'ailleurs brillamment par une dramatique et hallucinante scène de bataille dans les tranchées en novembre 1918, seulement quelques jours avant l'armistice. Albert et Édouard, deux simples soldats, après avoir longtemps combattu l'un à côté de l'autre sans se fréquenter, vont voir leurs destins

Les dieux voyagent toujours incognito - Laurent Gounelle

    Un inconnu vous offre des fleurs Alan, jeune Franco-Américain au passé compliqué, prémédite son suicide. Il se retrouve un beau soir à faire le funambule en équilibre sur une poutrelle de la tour Eiffel. Il est dérangé à temps par un inconnu avec lequel il va passer un pacte dans le but de retrouver goût à la vie. Les premiers temps sont idylliques puis les choses se compliquent. Alan a-t-il vendu son âme au diable ? Pour son deuxième bouquin, Laurent Gounelle a fait fort. Et c'est vrai que je ne m'y attendais pas vraiment puisque L'homme qui voulait être heureux , lu il y a seulement quelques mois était une lecture enrichissante grâce à ses messages de développement personnel mais son scénario se révélait finalement assez indigent. Plus qu'un roman, c'était une fiction prétexte à coaching.  Les dieux voyagent toujours incognito ne présente pas cet inconvénient et est à mes yeux une belle réussite car en plus de son évidente vocation à transmettr

Sauver sa peau - Lisa Gardner

Identité trouble   Ça pourrait être le titre de tous les thrillers du monde. Échapper à l'odieux gredin n'est-il pas en effet l'essence même de ce type de romans ? Sauver sa peau n'est pas très éloigné des histoires imaginées par Mary Higgins Clark, une auteure que j'ai beaucoup lue à une époque lointaine. Sauf que Lisa Gardner met davantage l'accent sur l'intrigue policière au détriment de la peinture glamour d'une héroïne gâtée par la vie mais soudainement frappée par le malheur, la marque de fabrique de sa consoeur. Au début de l'intrigue, le sort d'Annabelle n'est pas en effet très enviable. C'est celui d'une jeune femme qui vit coupée des autres, la faute à ses parents qui l'ont ballottée de ville en ville depuis toujours en lui laissant supporter à chaque fois le fardeau d'un changement d'identité. Maintenant qu'ils sont décédés, elle est revenue sur les lieux de ses premiers souvenirs. Non loin de là

La méthode Schopenhauer - Irvin Yalom

L'enfer, c'est les autres (ou pas) Véritablement enthousiasmé par Et Nietzsche a pleuré et Le problème Spinoza , il me tardait vraiment de lire un autre roman de Irvin Yalom. C'est maintenant chose faite avec La méthode Schopenhauer . Comme le titre l'indique clairement, l'écrivain philosophe et psychanalyste nous familiarise cette fois-ci avec une partie des pensées d'Arthur Schopenhauer, philosophe allemand du début du 19ème siècle, ou en tout cas avec son état d'esprit : pour vivre heureux, loin notamment des tentations du sexe, il faut vivre à l'abri de ses semblables. Cet homme était, semble-t-il un misanthrope pessimiste, voire dépressif. Contrairement aux deux autres romans qui positionnent Friedrich Nietzsche et Baruch Spinoza en protagonistes principaux de l'intrigue, Schopenhauer n'est pas ici un personnage romancé. Il est pourtant omniprésent dans les échanges psychanalytiques du livre et sa personnalité ainsi que quelque

Avant le labyrinthe : l'ordre de tuer - James Dashner

Mais ça, c'était avant Motivé, j’imagine, par les ventes de la trilogie L’épreuve , elles-mêmes boostées par l’adaptation actuelle au cinéma, James Dashner nous en livre maintenant la préquelle. C'est sympa de retrouver cette saga. En ouvrant le bouquin, j'avais espéré en apprendre plus sur la trajectoire du WICKED chez qui germera l'idée saugrenue, pour parvenir à ses fins, d'enfermer des jeunes gens dans un labyrinthe monumental. Comment aurais-je voulu me priver de revoir ceux-ci avant l'effacement de leur mémoire ? Malheureusement, rien de tout cela n'est dans L'ordre de tuer . Mark et Trina, les jeunes héros de cette nouvelle aventure, sont sans rapport apparent avec Thomas et Teresa, ceux de sa suite chronologique. C'est après sa lecture que j'ai appris que l'opus aurait une suite . Dans le prologue et l'épilogue de L'ordre de tuer , l'auteur se contente de nous rappeler le contexte du labyrinthe. C'est bien a

Le collier rouge - Jean-Christophe Rufin

Guillaume, chien fidèle   Été 1919, un ciel caniculaire pèse sur cette petite ville du Berry. Un juge militaire y vient instruire le dossier du seul détenu de la prison, un ancien combattant qui a fait des siennes, on ne sait pas encore quoi. En face de la caserne, son chien décati, lié à l’affaire, aboie sans discontinuer …     Le collier rouge est un court roman, celui d’une France d’après la grande guerre qui panse ses plaies béantes. Beaucoup de ses enfants ont été envoyés à la boucherie, certains ont été fusillés pour avoir tenté de se rebeller ou de fuir l’horreur, d’autres moins nombreux reviennent en héros avec le cœur au bord des lèvres. La vie ne sera plus comme avant ... Voilà ce que m’inspire le récit évocateur de Jean-Christophe Rufin qui nous dévoile progressivement les dessous de l’affaire du prisonnier.  Le juge bienveillant va longuement l'interroger, s'attacher à son chien dévoué et croiser la route de gens du cru qui lui permettront d'y voi

Ravage - René Barjavel

Français des villes, François Deschamps Après La nuit des temps et Le grand secret , c’est le troisième roman d’anticipation que je lis de René Barjavel, un auteur fascinant de par sa plume, son inventivité et les idées qu’il aime véhiculer. Ravage , sorti en 1943, ne vole pas son titre tant les mésaventures de François et Blanche sont dramatiques et dantesques. Ils vivent en 2052 dans un monde où la plupart des êtres humains ont laissé aux machines le soin de faciliter leurs tâches quotidiennes. François débarque à Paris pour retrouver sa « Blanchette » et s’aperçoit qu’il va devoir la sauver d’elle-même. Au bout du compte, il devra la sauver tout court car une terrible catastrophe se dessine. Elle fera des ravages … C’est un sacré bouquin. Déjà, l’auteur possède une belle imagination lorsqu’il propose une vision plutôt créative de l’avenir de notre civilisation. En plein milieu du 20 ème siècle, il parvient à présenter un monde futur foisonnant de progrès technologiques

Mirage - Douglas Kennedy

Terre infertile Pour une fois qu'un titre en français fait mieux que le titre original, il faut le souligner. The heat of bretayal ("la chaleur de la trahison" ou éventuellement "la brûlure de la trahison") est terriblement racoleur alors que Mirage rend hommage à l'histoire que Douglas Kennedy nous conte dans son douzième roman, une histoire de désillusion et de désert. Robyn croit avoir trouvé l'homme de sa vie en la personne de son mari Paul. Ils partent tous les deux passer un mois de bohème dans la cité maritime d'Essaouira au Maroc. Ils y coulent des jours heureux jusqu'à ce que ... Voici un pitch, on ne peut plus, classique. Ce n'est pas le meilleur roman de Monsieur Kennedy, dont j'ai lu toutes les fictions, mais sa recette habituelle fait tout de même mouche sur Mirage . Il a le talent de mettre beaucoup de vérité dans des personnages que le destin malmène et qui, au bout du compte, tirent leur épingle du jeu de

Je n'étais qu'un fou - Thierry Cohen

Serial writer En découvrant la dernière partie de ce roman, le premier de Thierry Cohen que je lisais, je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir de la déception. Non pas à cause de ses qualités intrinsèques car il est indéniablement  divertissant, mais uniquement à cause de mes attentes qui n'ont pas été complètement satisfaites. Le bouquin a atterri dans ma PAL grâce à sa quatrième de couverture, très bien rédigée, qui a su me séduire avec ses sous-entendus. Et, je dois dire, la première moitié du texte a tenu les promesses qu'elle m'avait faites. J'ai eu entre les mains un roman aux bons ressorts psychologiques, un peu comme avec ce bon vieux Douglas Kennedy qui sait analyser les arcanes d'un microcosme et les contradictions de son héros.  Samuel, auteur de bestsellers, est malheureux comme la pierre car il a raté sa vie privée et vendu son âme à l'industrie littéraire. Il noie son mal-être dans la fête, l'alcool et les filles faciles. Des

Lunes de fiel - Pascal Bruckner

Naufrage amoureux Didier et Béatrice, deux jeunes amoureux avides de vivre une expérience enivrante en Asie, embarquent sur un paquebot à Marseille. Dès le premier jour, ils font la connaissance de Franz et Rebecca, un couple provocant, sulfureux et manipulateur. Franz racontera à Didier avec force détails l'histoire de leur amour pas comme les autres. Ce ne sera pas sans répercussion sur la relation de ce dernier avec Béatrice ... Je peux dire, sans me tromper, que mon avis est partagé concernant ce roman de Pascal Bruckner. Indéniablement très bel objet de littérature, à l'écriture remarquable et à l'intrigue puissante et habilement malsaine, Lunes de fiel possède un grand pouvoir de suggestion. Les rouages psychologiques et érotiques du couple sont largement exprimés et expliqués. L'auteur retrace le cheminement d'un couple borderline en mal de sensations fortes dont les relations tournent à l'aigre, jusqu'au pire des harcèlements. Leurs troub

Murmurer à l'oreille des femmes - Douglas Kennedy

Le couple et ses désillusions Quel titre racoleur ! Un titre est, je suppose, moins essentiel pour un recueil de nouvelles que pour un roman. Pour autant, celui de la version originale ( Do you know what your problem is and other stories) a le mérite d'être beaucoup plus parlant, et surtout moins trompeur, puisqu'il cite l'une des histoires que Douglas Kennedy livre ici. Celle-ci est à l'image de la quasi totalité de la douzaine de nouvelles de cette compilation, résultat de la réunion de textes inédits ou parus dans la presse. L'auteur américain francophile nous raconte de petites histoires assez typiques de son obsession à propos du couple et sa prison. Chacune d'elles est une variation de ce répertoire. Le protagoniste principal, souvent un homme, se met en ménage empli d'espoir d'une félicité éternelle et se retrouve vite fait bien fait coincé dans une vie quotidienne asservissante où l'être aimé devient l'ennemi numéro 1. Je ne

Une bonne raison de se tuer - Philippe Besson

de vivre ? J'avais entendu beaucoup de bien de Philippe Besson. En l'apercevant en dédicace au salon du livre de Paris, j'ai attrapé l'un de ses romans pour le rajouter à ma pile à lire. Ce fut une bonne pioche.  Une bonne raison de se tuer est un bouquin dont je me suis régalé, blotti dans mon canapé, dans le silence de mon appartement et la mélancolie de mon esprit. Laura et Samuel habitent à Los Angeles, non loin l'un de l'autre mais ne se connaissent pas. Ils ont pourtant une chose en commun : ils sont au bord du gouffre. Ce qui arrive à l'un n'a que peu de rapport avec ce que vit l'autre, mais à ce stade de leur vie, ils ont la certitude que continuer à vivre sera un effort insurmontable, un défi presque impossible à relever. Dès le début, on devine, on pressent que l'auteur veut les faire se rencontrer. Mais leurs chemins vont-ils se croiser ? Parviendraient-ils, leur désarrois mêlés, à se sauver l'un l'autre ? En attend

L'homme qui voulait être heureux - Laurent Gounelle

Mon petit doigt de pied m'a dit   Je l'ai déjà exprimé ici, j'aime choisir mes lectures par le bouche à oreille. Si une personne de mon entourage me parle d'un livre qu'elle a apprécié, je suis souvent tenté de le lire moi-même (il est moins sûr que l'inverse soit vrai). L'homme qui voulait être heureux m'a été présenté comme un roman initiatique, ce qu'il est probablement, mais j'ai été surpris de le trouver dans le rayon "développement personnel" de ma librairie. Après avoir parcouru les quelques 170 pages de sa version poche, je comprends pourquoi. On peut dire sans trop exagérer qu'il n'existe aucune réelle intrigue, que celle-ci en tout cas est prétexte à scénariser les conversations, et ses effets, entre un enseignant français en vacances à Bali, peu satisfait de sa vie, et un vieux sage balinais. Mû par un besoin inconscient, notre enseignant croit rencontrer un guérisseur du corps mais celui-ci va très rapide

Je vais bien, ne t'en fais pas (Olivier Adam)

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé Cela a été un véritable plaisir de croiser le chemin d'Olivier Adam la semaine dernière au salon du livre. L'écrivain de Des vents contraires et Le cœur régulier , deux romans que j'avais pris un grand plaisir à lire, m'a écrit une dédicace touchante à l'image de ses histoires mélancoliques d'hommes et de femmes en butte à leur vie difficile, à leur mal-être intérieur. Ses personnages ont perdu un proche, le stade de la douleur aiguë est passé mais le manque lancinant de l'autre les taraude. Ils font ce qu'ils peuvent pour continuer à vivre. J e vais bien, ne t'en fais pas ne fait pas exception. C'est même son premier roman, il en parle donc pour la première fois et je dirais que ça se voit. C'est une fiction concise, moins approfondie que les deux autres livres déjà énoncés. Des chapitres courts, des phrases de même, directes, presque sèches, sans fioritures pour raconter l'histoir