Écrire, c'est comme le vélo Si on s'arrête, on tombe. Il y a longtemps que je lorgnais sur Lionel Duroy. Il fait indéniablement partie de ces écrivains qui mettent leur vécu au service de leur plume en se spécialisant dans le roman autobiographique. Qualifiés par certains de nombrilistes, ils projettent beaucoup d'eux-mêmes dans des histoires d'hommes et femmes fictifs (sup)portant les mêmes bagages psychologiques, familiaux et sociologiques qu'eux. A défaut d'être techniquement divertissants car ce n'est pas leur objectif premier, ces récits racontent la vraie vie, les joies et souffrances que tout un chacun porte en lui qu'il soit écrivain célèbre ou citoyen anonyme. Quand ces histoires sont écrites avec un maximum de justesse et de vérité, ils possèdent à mes yeux un supplément d'âme qui les rend précieux. L'absente a tout cela. En plus de toucher au cœur et de sonner vrai, l'écriture de l'auteur m'a aussi enchanté. E