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Articles

Affichage des articles du août, 2016

Maman a tort - Michel Bussi

L'ogresse et le petit poucet J'avais envie de lire un roman de Michel Bussi, cet auteur français qui semble cartonner dans les librairies ces derniers temps. A supposer que ses autres livres soient à l'image de celui-ci, il n'est pas surprenant qu'ils plaisent car  Maman a tort est un polar/thriller grand public, sans violence ni noirceur inutile, qui déroule une intrigue à énigmes non dénouée de réflexion, de profondeur et de bons sentiments. Malone, à presque quatre ans, éveille l'attention d'un psychologue scolaire. Il réclame sa maman disparue qui ne serait pas celle qui l'élève actuellement. La commandante de police du Havre est prévenue mais n'a guère le temps de s'occuper de ce cas douteux puisqu'elle travaille activement sur le cas d'un braquage à Deauville. S'ensuit une double enquête pour cette femme attachante, aux airs bourrus de chef de police, qui va aller de surprise en surprise ... Il m'a été très

Demain est un autre jour - Lori Nelson Spielman

La liste d'une vie A 34 ans, Brett a en apparence tout pour être heureuse : une jolie silhouette, un boy-friend canon, des amies intimes et un job à responsabilité dans l’entreprise familiale. Lorsque sa mère Elizabeth décède rapidement, quelques mois après le diagnostic de son cancer, elle perd sa meilleure alliée mais aussi un héritage qu’elle croyait acquis. En effet, Elizabeth a laissé un testament dans lequel elle demande à sa fille de réaliser ses rêves d’adolescente, des souhaits qui ne sont évidemment plus à l’ordre du jour. Pour Brett, se profile un changement de vie radical … pour le pire au début, et comme vous pouvez l’imaginer, bientôt pour le meilleur. Le temps des vacances, je me suis laissé tenter par cette « comédie romantico-initiatique », ce « Bridget Jones drôle et ultra-positif ». Une littérature que je qualifierais de féminine mais que, bon client finalement, j’ai ingurgitée en trois jours, ce qui est rapide, croyez-moi. L’idée de départ est amu

Je m'appelle Asher Lev - Chaïm Potok

  Une lubie de goy Je m’appelle Asher Lev , ou le parcours d’un garçon de la communauté juive hassidique de Brooklyn qui reçoit du Ribbono Shel Olom, autrement dit Dieu, le don précieux de savoir dessiner avec facilité et inspiration. Malheureusement l’art et la religion lorsqu’ils sont exercés sans concession, sont incompatibles. Petit, Asher n’a pas réellement conscience de son talent subversif, et ensuite quand il grandit, celui-ci s’impose à lui sans qu’il ne puisse rien faire d'autre que de s'y adonner sans limite. Le jeune artiste sera au bout du compte soutenu, et parfois même encouragé, par son entourage, son père excepté. Cet aspect de l’histoire m’a indéniablement séduit car quand l'amour et/ou la bienveillance sont présents, tout devient possible. En tout cas jusqu’à un certain point ... A contrario, Asher Lev paraît finalement davantage subir son chemin que de le choisir. Ce sont les autres, les religieux et les artistes, qui décideront en tout pour lu