Peindre et faire un tour (de la rocade) Professeur d'anglais à Troyes, Louis a la soixantaine et la retraite en vue. Sa femme, ses filles, les amis qui ont compté et le feu sacré de l'enseignement l'ont quitté depuis un petit bout de temps maintenant. Rien de dramatique, la vie et le temps qui passe, pas de quoi être réellement déprimé. Le hasard - enfin ça on verra - le pousse à recroiser le chemin d'Alexandre, un ancien élève sans relief devenu contre toute attente artiste peintre au rayonnement international. Ils n'ont pas grand-chose en commun mais l'amitié qui se profile est providentielle, pour l'un comme pour l'autre ... J'aime Jean-Philippe Blondel, sa langue qui sonne juste, ses phrases courtes qui vont à l'essentiel, son regard sur soi, les autres, le monde en général, un brin désabusé et cynique mais sans noirceur excessive. Son roman m'a enthousiasmé dès les premiers mots ("Je n'étais pas à ma place. Je déambulais