Le jeune homme et la mer
Un été en bord de mer, un garçon en plein spleen nie ses angoisses, trompe son ennui avec Agathe, avec Jérémy. Raphaël et Cécile, un jeune couple rayonnant, s'installe dans la villa voisine. Le drame est proche.
Après le déprimé mais superbe Une bonne raison de se tuer, mon avis est assez mitigé sur le deuxième roman que je lis de Philippe Besson. L’avenir dira si sa bibliographie penche plutôt du côté obscur ou de celui de la lumière. En attendant, La maison atlantique est à mon sens un peu court pour que le lecteur ait le temps de s'approprier les personnages et d’entrer pleinement dans l'histoire au thème mille fois écrit, malgré un angle intéressant (inédit?). Au lieu de ça, compte tenu de l'épaisseur du roman, il sait que l'intrigue va se jouer rapidement et sans réel suspense puisque la première ligne du roman annonce déjà la couleur.
Après le déprimé mais superbe Une bonne raison de se tuer, mon avis est assez mitigé sur le deuxième roman que je lis de Philippe Besson. L’avenir dira si sa bibliographie penche plutôt du côté obscur ou de celui de la lumière. En attendant, La maison atlantique est à mon sens un peu court pour que le lecteur ait le temps de s'approprier les personnages et d’entrer pleinement dans l'histoire au thème mille fois écrit, malgré un angle intéressant (inédit?). Au lieu de ça, compte tenu de l'épaisseur du roman, il sait que l'intrigue va se jouer rapidement et sans réel suspense puisque la première ligne du roman annonce déjà la couleur.
Reste bien sûr l’écriture sèche et directe de l’écrivain
qui me plait beaucoup puisqu'elle n'est pas dénuée, loin s'en faut, d'une jolie poésie malgré son manque
de fioritures, et cela grâce à la mélancolie qui s’en dégage. Surtout que cette
fois-ci, on entre dans la peau d’un jeune homme de dix-huit ans, encore adolescent mais
déjà nostalgique. Meurtri par la disparition d'une mère dont
est responsable, selon lui, un père profondément égoïste et très
maladroit, il traine ses guêtres sous le soleil généreux d'une station balnéaire démodée de la côte
atlantique.
Un roman trop rapide, à l'intrigue facile, mais qui sonne juste.
Un roman trop rapide, à l'intrigue facile, mais qui sonne juste.
10/18 - pages 29 et 30
Voilà la chose la plus difficile : apprendre à vivre avec ses disparus. Les ranger dans une boîte afin qu'ils deviennent des souvenirs. Les tenir à distance pour qu'ils cessent de nous heurter. Les aimer infiniment pour ne pas être dévoré par le manque. Faire de cette pensée douloureuse une pensée calme. Passer de la douleur brute à la douceur fragile. Cela demande du temps, et de la persévérance. Je me savais capable de patience. J'ai découvert l'endurance. [...]
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