Une lubie de goy Je m’appelle Asher Lev , ou le parcours d’un garçon de la communauté juive hassidique de Brooklyn qui reçoit du Ribbono Shel Olom, autrement dit Dieu, le don précieux de savoir dessiner avec facilité et inspiration. Malheureusement l’art et la religion lorsqu’ils sont exercés sans concession, sont incompatibles. Petit, Asher n’a pas réellement conscience de son talent subversif, et ensuite quand il grandit, celui-ci s’impose à lui sans qu’il ne puisse rien faire d'autre que de s'y adonner sans limite. Le jeune artiste sera au bout du compte soutenu, et parfois même encouragé, par son entourage, son père excepté. Cet aspect de l’histoire m’a indéniablement séduit car quand l'amour et/ou la bienveillance sont présents, tout devient possible. En tout cas jusqu’à un certain point ... A contrario, Asher Lev paraît finalement davantage subir son chemin que de le choisir. Ce sont les autres, les religieux et les artistes, qui décideront en tout pour lu