L'auberge de Monsieur Yvon J'ai impression qu'il est dans l'air du temps, en ce moment, de publier des romans "feel good" mettant en scène des personnes âgées aigries par le temps qui passe ou par leur vie en général. Elles croisent le chemin de gens suffisamment fantastiques pour passer outre leurs désobligeances continuelles qu'elles dressent devant eux comme autant de boucliers. A chaque fois, c'est la loi du genre, elles retrouvent la joie de vivre et tout est bien qui finit bien, sauf quand la mort, certes presque inévitable à leur âge avancé, les cueille à peine ont-elles touché du doigt la félicité. Le bonheur n'a pas de rides (au secours le titre) répond, à n'en pas douter, à ce cahier des charges. Paulette veut échapper à un fils démissionnaire, à une belle-fille insupportable et à des petits-enfants insignifiants. Elle n'a qu'une idée en tête : se débarrasser de tout ce petit monde et partir vivre, aux frais de la pri