Une histoire américaine « Pastorale américaine » ou le portrait de l'Amérique du vingtième siècle par le biais autofictionnel habituel de Philip Roth, celui de la communauté juive de Newark, New Jersey. Couple parfait sur le papier, à tous points de vue conforme au rêve américain, « Le Suédois », sportif plein d'allure au lycée et maintenant chef d'entreprise, et son épouse, ancienne reine de beauté en quête de sens, n’échapperont pas aux drames que la vie ne manque pas d'apporter à tout un chacun. Leur fille unique, prunelle de leurs yeux, n'est pas aussi douée qu'eux pour le bonheur. Cela va quelque peu noircir le tableau. Ce roman m'a en quelque sorte fasciné par sa structure. L'histoire qui nous est racontée est relativement simple mais elle est tissée de digressions incessantes qui se succèdent les unes aux autres dans un fourre-tout qui n'est évidemment qu'apparent. Quand l’écrivain s’empare d’un épiphénomène du récit, il le tord dans