Cahier de doléances Après La faute de l'abbé Mouret , il a été un peu difficile de me remettre à la série des Rougon-Macquart tant sa lecture avait été longue et, à certains moments, presque pénible. Avec le sixième « épisode » que je viens de terminer, je me suis davantage diverti même si Son excellence Eugène Rougon n'atteint pas les sommets des quatre premiers volets. Ici, pas de littérature descriptive à outrance mais juste ce qu’il faut pour faire le récit du parcours d’un animal politique sous les ors du Second Empire. Le roman est en effet plutôt sobre de ce point de vue, Zola utilisant énormément le dialogue pour dresser un portrait au vitriol de la société politique de l’époque, une sorte de régime parlementaire servile à l'Empereur. Le récit tourne autour de la figure imposante d'Eugène Rougon, le fils aîné des Rougon de Plassans. Il a le goût du pouvoir dans son ADN et est devenu ministre. Il réunit autour de lui une petite foule d’amis qui le metten