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Affichage des articles du juillet 22, 2019

Une page d'amour (Émile Zola)

Le ciel de Paris Une page d'amour  m'apparaît comme une pause dans la progression de l'œuvre des Rougon-Macquart. J'imagine aisément Émile Zola l'appréhender un peu comme une récréation après le dense et dramatique L'assommoir qui a dû lui prendre beaucoup d'énergie à écrire et ensuite à assumer. Ce huitième volet contient beaucoup moins de scènes descriptives et/ou spectaculaires que son prédécesseur. Le lecteur y trouve tout de même de jolis moments marquants, comme la crise d'épilepsie ou tétanie de Jeanne en début de roman ou encore la charmante fête organisée en l'honneur du petit Lucien. Le roman prend la forme d'une sorte de huis clos avec quelques personnages récurrents, les autres apparaissant ici et là pour donner un peu de profondeur à l'histoire et de couleurs au quartier de Passy. Zola y plante le décor de son scénario bâti autour de la passion amoureuse et de la maladie. On est loin du tumulte de certains autres épisodes