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Articles

Affichage des articles du octobre, 2022

Le combat des chefs (René Goscinny et Albert Uderzo)

  Lancer de menhir Dernière trouvaille des Romains de Babaorum : capturer Panoramix puis provoquer, selon la tradition gauloise, un "combat des chefs". Privé de la potion magique, Abraracourcix devrait se battre contre le chef survitaminé d'un village "gallo-romain" voisin et, en cas de défaite, lui céder le village d'irréductibles Gaulois. C’est bien sûr compter sans la maestria d’Astérix et Obélix qui vont éviter l'enlèvement du druide. La manie d'Obélix de lancer du menhir à tout-va les mettra quand même dans l'embarras. Cet album avait ma préférence quand j'étais enfant. Je me souviens que j'aimais bien quand Astérix ne partait pas en expédition dans des contrées lointaines, comme l'Égypte ou l'Hispanie, aux moeurs bien moins gauloises. Astérix et son ami Obélix vivaient de tout aussi excitantes aventures en restant au village et dans ses alentours. C'est une bien étrange chose que de parcourir trente ans après une BD lue,

Pastorale américaine (Philip Roth)

Une histoire américaine « Pastorale américaine » ou le portrait de l'Amérique du vingtième siècle par le biais autofictionnel habituel de Philip Roth, celui de la communauté juive de Newark, New Jersey.   Couple parfait sur le papier, à tous points de vue conforme au rêve américain, « Le Suédois », sportif plein d'allure au lycée et maintenant chef d'entreprise, et son épouse, ancienne reine de beauté en quête de sens, n’échapperont pas aux drames que la vie ne manque pas d'apporter à tout un chacun. Leur fille unique, prunelle de leurs yeux, n'est pas aussi douée qu'eux pour le bonheur. Cela va quelque peu noircir le tableau. Ce roman m'a en quelque sorte fasciné par sa structure. L'histoire qui nous est racontée est relativement simple mais elle est tissée de digressions incessantes qui se succèdent les unes aux autres dans un fourre-tout qui n'est évidemment qu'apparent. Quand l’écrivain s’empare d’un épiphénomène du récit, il le tord dans

Dessous les roses (Olivier Adam)

  Midi à sa porte Chacun sa vérité. Il n'y pas de plus grande vérité en ce bas monde. Il suffit de voir combien chacun campe en général sur les siennes, et moi le premier. Voilà à mon sens le grand thème du dernier roman en date d'Olivier Adam, auteur cher à mon coeur qui nous livre encore une fois un roman d'une très grande justesse. J'ai adoré, la vérité ! Claire, Paul et Antoine se retrouvent pour une fois réunis au domicile parental. Et pour cause, leur père vient de mourir. Ils entourent leur mère, ébahie de les voir tous ensemble dans sa cuisine malgré le fossé creusé par les années. Trois jours pour faire remonter l'enfant qu'on a été ou tout simplement régler ses comptes. Qui est coupable ? Y en a-t-il un d'ailleurs ? Chaque enfant de délivrer sa version de l'histoire familiale et chaque lecteur de se faire sa propre opinion de la situation, qui sera à coup sûr à l'opposé de celle son complice de club de lecture. CQFD Flammarion - page 118 Tu