Navire de pierre Ce roman a atterri dans mon assiette car il a l'honneur de passer après La tresse , grand succès de librairie dont l'entrelac d'histoires et la chute m'avaient charmé et qui est à l'origine de mon club de lecture auquel je tiens beaucoup. Les victorieuses m'a moins emporté mais présente tout de même un atout de poids, celui de raconter l'histoire et le quotidien d'un grand navire de pierre que je connais bien de vue pour l'avoir côtoyé géographiquement à Paris pendant longtemps : Le Palais de la Femme. Ce roman le révèle de l'intérieur à travers l'histoire de Solène, avocate en burn-out propulsée bénévole dans ce foyer pour femmes en difficultés. Des femmes de tous horizons, racontées par Laetitia Colombani avec empathie mais aussi de façon très méthodique au risque de frôler l'énumération clinique et le documentaire sur les cas-types des violences faites aux femmes. C'est donc touchant mais un peu facile dans la