L'envers du paradis Le cinquième épisode de la série naturaliste des Rougon-Macquart m'a beaucoup moins emballé que les précédents. Pourtant épaté par la plume brillante d'Émile Zola, je me suis surpris, à de nombreuses reprises, à lutter pour ne pas sauter des passages entiers de La faute de l'abbé Mouret. L'ennui me gagnait alors que je ne voyais pas l'intrigue avancer, ou plutôt décoller. Celle-ci, en effet, se réduit souvent à une sorte de huis-clos entre Serge Mouret, sa jeune maîtresse Albine, la nature luxuriante et un Dieu omniscient. Des pages et des pages de description de l'étouffant paradis qui abrite les amours coupables d'un prêtre de campagne et à peine moins des bonheurs et supplices que lui occasionne la religion. Les interactions des deux héros avec les autres villageois sont peu nombreuses et font, pour le coup, cruellement défaut. Elles auraient pourtant été plus que bienvenues pour donner du relief au récit de cet épisode t