Chronique afghane Comment résister à ce titre poétique et à la belle couverture de ce livre de poche quand on a lu Les cerfs-volants de Kaboul et Mille soleils splendides du même auteur ? Deux superbes romans qui en appelaient un troisième. Il a mis son temps à venir. Ainsi résonne l'écho infini des montagnes commence à la perfection avec un conte de div (esprit maléfique) raconté à Pari et Abdullah par leur père. Ces deux-là, en 1952, ont 4 et 10 ans et vivent dans les montagnes arides de l'Afghanistan. Leur mère est décédée, leur père est sans un sou mais le frère et la sœur se vouent un amour infini. Une terrible décision familiale va modifier à jamais le cours de leur vie. Du point de vue narratif d'Abdullah, on passe vite à celui de leur oncle Nabi, qui pourtant ne leur souhaitait pas de mal. Le récit reste passionnant car il nous explique le pourquoi et le comment de ce drame intime. Après des décennies d'une vie à Kaboul, Nabi finit par mourir et