Quadriptyque Après deux romans plus ambitieux, Delphine de Vigan revient avec un format plus concis tout aussi bien écrit. Je l'ai déjà dit ici, ce qui m'épate chez elle, c'est son aptitude à transmettre justesse et émotion avec quelques mots secs et directs, habilement placés dans ses phrases. Elle nous raconte ici une histoire à quatre voix autour de Théo, un collégien au plus mal entre ses deux parents divorcés qui ne perçoivent plus grand chose de lui alors qu'ils sont plongés dans leurs propres marasmes. Son meilleur pote, la mère de celui-ci et la prof de SVT assistent à sa noyade chacun de leur fenêtre, leur point de vue tronqué ne leur permettant pas d'apercevoir l'entièreté du tableau et encore moins d'intervenir pour l'aider. Les loyautés , ces ficelles invisibles qui relient les êtres les uns aux autres, est un peu trop court. On le referme un peu à regret car on aimerait en savoir davantage de l'épilogue. En même temps, on est sai