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Le colonel Chabert (Honoré de Balzac)

 Le colonel Chabert (Honoré de Balzac)

Ciel mon mari

Surprise ! Je croyais avoir affaire à un long roman, un épais classique débordant de descriptions et d’aphorismes sur la grande comédie humaine promise. Certes, il n'en manque pas mais l'ouvrage d'Honoré de Balzac tient dans 160 pages qui sont coincées dans un livre de poche pas si mince entre une longue préface et un dossier aussi long que le roman lui-même. Est-ce que j'ai été déçu ? Je crois que oui, car j'attendais davantage de consistance et de rebondissements dans cette histoire d'homme usé dont personne ne veut, en particulier son épouse remariée qui le croyait enseveli à la bataille d'Eylau. Ici on n'est pas dans le comte de Monte Cristo. Pas de vengeance mais le simple constat de la vanité des hommes.

J'en ai tout de même apprécié la lecture et notamment quelques portraits cyniques bien saisis. Tout est dit lorsque le roman se termine à peu près sur ces quelques mots :

Le Livre de Poche - page 163

Je ne puis vous dire tout ce que j'ai vu, car j'ai vu des crimes contre lesquels la justice est impuissante. Enfin, toutes les horreurs que les romanciers croient inventer sont toujours au-dessous de la vérité.

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