Pour le pire et le ... meilleur ?
Rien de tel qu'un pavé de Stephen King pour entamer les lectures de l'été ... Mais autant ne pas y aller par quatre chemins : j'ai trouvé L'institut un peu longuet. Après un début en fanfare, le célèbre auteur prend son temps pour mettre les choses en place et faire avancer les évènements. Bien que dans mes souvenirs King est plutôt coutumier du fait, c'est presque un comble pour ce type de roman qui est supposé mettre en avant l'action et les rebondissements.
Pour le coup, on a le temps de s'attacher aux personnages, notamment à Luke et à Tim qui ne se connaissent pas encore mais dont on devine rapidement qu'ils vont devenir alliés face à l'adversité. L'adversaire : une organisation secrète qui enlève des enfant surdoués pour exploiter leurs dons dans un but mystérieux, pour le pire ... et le meilleur ?
Après l'ultime point culminant de l'action, les explications arrivent enfin au cours d'un épilogue émouvant qui dévoile les dessous d'une intrigue plus subtile qu'elle en a l'air au premier abord en mêlant d'inattendus concepts historiques, éthiques, mathématiques et je ne sais quoi d'autre.
En tout cas un dénouement moins manichéen que prévu qui ferait presque refermer le roman à contrecoeur. Un comble.
Le Livre de Poche - page 643
Mais que comprenaient-ils, au juste ? Outre qu'il possédait un sacré courage, ce gamin semblait être un authentique génie. Les criminels de l'Institut l'avaient enlevé pour utiliser un talent qui (avant d'être dopé) ne dépassait pas le stade du tour de passe-passe. Pour eux, son intelligence n'était qu'un complément à ce qu'ils cherchaient réellement : ils étaient comme des braconniers prêts à tuer un éléphant de cinq tonnes pour quarante kilos d'ivoire.
L'argument des enfants surdoués me fait un peu songer à la série de livres "Base vénus" co-signée par Arthur C. Clarke et Paul Preuss.
RépondreSupprimerQuant au nombre de pages (768!), il me permet de regretter que votre billet ne soit pas (encore) inscrit pour les challenges "pavés de l'été" ou "épais de l'été" organisés indépendamment par Sibylline ou par moi-même...
(bon, j'espère que je ne me répète pas trop, hein...).
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola