Lancer de menhir
Dernière trouvaille des Romains de Babaorum : capturer Panoramix puis provoquer, selon la tradition gauloise, un "combat des chefs". Privé de la potion magique, Abraracourcix devrait se battre contre le chef survitaminé d'un village "gallo-romain" voisin et, en cas de défaite, lui céder le village d'irréductibles Gaulois. C’est bien sûr compter sans la maestria d’Astérix et Obélix qui vont éviter l'enlèvement du druide. La manie d'Obélix de lancer du menhir à tout-va les mettra quand même dans l'embarras.
Cet album avait ma préférence quand j'étais enfant. Je me souviens que j'aimais bien quand Astérix ne partait pas en expédition dans des contrées lointaines, comme l'Égypte ou l'Hispanie, aux moeurs bien moins gauloises. Astérix et son ami Obélix vivaient de tout aussi excitantes aventures en restant au village et dans ses alentours.
C'est une bien étrange chose que de parcourir trente ans après une BD lue, relue, re-relue et re-re-relue pendant l’enfance. Beaucoup des images, souvent certains détails de celles-ci, sans parler des dialogues, ont provoqué chez moi une impression de déjà-vu, une sensation d'intimité comme si l'histoire m'appartenait en propre, en tout cas comme si elle générait une bulle de sécurité, un cocon de sérénité, réminiscence de l'enfance. Une expérience existentielle, je ne vois que ça. 😉
Hou là, c'est pas jeune, cet album, effectivement...
RépondreSupprimerLes effets des potions testées étaient extrêmement variés. Ca fait partie de ceux que je lisais en cachette en me faufilant dans la chambre de mon grand frère quand il n'était pas à la maison... (avec Astérix gladiateur, Astérix légionnaire, Astérix chez les Goths... Il n'en possédait guère davantage!).
Par la suite (bien plus tard!), Uderzo seul s'est plus ou moins limité à une seul effet par album (ballonnements, pétrification...).
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola