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Michel Berger, l'inoubliable (Grégoire Colard et Alain Morel)

 Michel Berger, l'inoubliable

Pour le comprendre

Cette biographie écrite par deux proches de l'intéressé avec l'accord de France Gall, a été l'occasion pour moi d'en savoir davantage sur le parcours de vie de Michel Berger car c'est de sa musique dont j'étais jusque là surtout familier. Je l'ai découverte en 1990 à l'occasion de la sortie de son dernier album solo, celui qui comporte notamment Le paradis blanc. J'avais déjà eu le temps de me plonger largement dans son oeuvre lorsqu'il est décédé un jour d'août 1992. Je me rappelle parfaitement de l'endroit où je me trouvais et avoir presque immédiatement pensé à toutes ces magnifiques chansons qui ne seraient jamais écrites ...

Quel plaisir de se plonger une nouvelle fois dans son répertoire poétique, mélancolique et souvent dansant avec le contexte artistique et personnel de l'époque expliqué. Son répertoire et celui de France Gall évidemment qui lui doit son éclatante deuxième partie de carrière. Quand un titre était raconté, je le redécouvrais en quelque sorte au casque. Un exercice on ne peut plus plaisant.

Michel Berger a connu les montagnes russes : les plus grandes joies grâce à ses deux grandes histoires d'amour et à son énorme talent d'auteur-compositeur-interprète-réalisateur-producteur (etc...) qui lui a apporté de grandes satisfactions, mais aussi le pire avec de nombreuses expériences d'abandon, de maladie et de deuil.

Il laisse une magnifique oeuvre foisonnante, comprenant évidemment Starmania que je me réjouis de revoir à l'automne dans sa 7ème version. 

Flammarion - page 221

Chaque matin, au réveil, se sont plusieurs hommes qui se lèvent d'un bond pour entamer une journée qui, forcément, s'avérera trop courte : un père plus attentif que jamais, un homme d'affaires avisé, un producteur, un éditeur, un humaniste mais aussi un artiste aux aguets, auteur, compositeur et, depuis peu, interprète convaincu.
Autour de lui, chacun se pose plusieurs questions : pourquoi tant d'excès voire de zèle ? Comment fait-il pour tout gérer ? Après quoi court-il ?
La réponse tient sans doute dans l'énoncé d'une question subsidiaire : Que fuit-il ? Sans doute pas mal de choses. Le temps qui file trop vite. Le réel qui se montre cruel. Le destin qui s'avère assassin.

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