French garçonnière
Dans Isabelle, l'après-midi, Douglas Kennedy utilise la même recette que pour sa précédente trilogie La symphonie du hasard, celle de la chronique au long cours. Cette fois-ci, il choisit de suivre entre les années 1970 et les années 2000, le destin intime d'un jeune Américain tombé fou amoureux d’une Française.Isabelle, Parisienne mariée et plus âgée, le reçoit certains après-midi de la semaine dans son appartement de la rive gauche. Quand les Françaises restent des Françaises mais que les conventions sociales sont plus fortes que tout le reste ... Avec son habituel talent pour les récits intimes, son sens aiguisé de la critique sociologique, française comme américaine, et juste ce qu'il faut de clichés, Kennedy raconte cette passion contrariée, faite de compromis et de faux-semblants.
Pour le jeune homme, il faut pourtant bien la vivre jusqu'au bout, sa romance à Paris, plutôt que ne pas la vivre du tout. Un roman juste, incisif et vibrant.
Pocket - page 246
J'ai haussé les épaules.
"Je suis comme toi : j'écris des histoires, j'observe la capacité infinie des gens à compliquer leur vie et celle des autres... Comme tu le sais, l'argent et le sexe ne sont pas seulement les deux plaques tectoniques de notre culture - enfin, de presque toutes les cultures. Ce sont surtout les motivations centrales qui se cachent derrière le moindre drame personnel"
Phoebe s'est tournée vers David.
"Tu le cachais où, celui-là, depuis tout ce temps?"
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