En lisant ce roman sur la plage cet été, je ne savais pas que Le
scandale Modigliani, datant de 1976, était le premier bouquin de
l'auteur de l'énorme "Les piliers de la terre". Si je
l'avais su, j'aurais sûrement perçu sa lecture un peu différemment ;
j'aurais peut-être été plus indulgent. Le moins qu'on puisse dire est
que le fossé est grand entre la chronique des
bâtisseurs de cathédrales et ce roman de plage qui m'a procuré un
plaisir assez limité. Ce Ken Follett a tout de même le mérite de nous
laisser entrevoir les coulisses du monde de
l'Art et ses arcanes, notamment les relations entre les artistes et
les galeristes tout puissants, en admettant que cela se passe réellement
ainsi.
Un nombre non négligeable de personnages se croisent dans ce roman
"chorale" assez court. Du coup, chacun d'eux est peu développé et donc
reste inabouti. Directement ou indirectement, le
point commun entre tous est leur quête d'un tableau inconnu d'Amedeo
Modigliani que l'artiste italien avait offert à un curé de passage. Une
sorte de course poursuite pas très violente s'engage
entre Londres, Paris et l'Italie pour retrouver cette oeuvre d'art
perdue dans la nature. Résultat des courses : un livre au ton assez
badin, certes pas désagréable, mais pas non plus
excessivement passionnant.
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