Héhé ! Ca y est, j'ai finalement lu le dernier roman en date de
l'écrivain que j'ai le plus aimé ces dernières années : l'Américain
Douglas Kennedy. Je ne sais pas encore si j'ai envie
de m'atteler à la découverte des quelques récits dont il est
également l'auteur (dont le tout dernier 'Combien ?' sur le monde de
l'argent roi). En plus d'être divertissants, prenants et
émouvants, ses livres sont émaillés de réflexions sur la
psychologie humaine et la société dans laquelle on vit qui me parlent,
même si d'aucuns pourront penser qu'il enfonce des portes
ouvertes. En tout cas, je me retrouve dans les constats et les
aspirations de l'auteur qu'il exprime via les mésaventures de
ses personnages principaux.
Cette fois-ci, Kennedy place son intrigue dans un lieu et à une
époque passionnants de l'histoire du monde : Berlin dans les années 1980
en pleine guerre froide. Thomas, écrivain
américain, part vivre à Berlin-Ouest dans le but d'écrire un
récit sur cette ville unique au monde, partagée en deux par son fameux
mur entre capitalisme et communisme. Les
descriptions et atmosphères de deux Berlin (la grise totalitaire et
décadente libertaire) sont probablement en partie des clichés mais ils
ont fonctionné pour moi. Thomas va y vivre avec
Petra "cet instant-là", le moment qui se présente qu'une fois dans
sa vie et qu'il faut saisir et ne pas gâcher pour trouver la félicité le
temps d'une vie. Histoire d'amour, drame
psychologique, roman d'espionnage, portrait historique et réflexions
sur notre société, le dernier Douglas Kennedy ne m'a pas déçu le moins
du monde. Si j'avais des bémols à formuler, ce
serait le côté mélo un peu trop appuyé et une fin carrément attendue
une fois le climax des deux tiers du livre atteint. Etre en
vacances m'a aidé à le lire très
rapidement ...
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