Dans la série "Je lis tous les romans de Douglas Kennedy", voici
l'avant-dernier épisode avec 'La poursuite du bonheur' que j'ai dévoré
pendant mes vacances. Celui-ci est un très bon cru presque
aussi bien que 'Les charmes discrets de la vie conjugale' et du même niveau que 'Une relation dangereuse'.
A la mort de sa mère, Kate découvre le passé secret de son
père Jack, décédé il y a 40 ans. De l'angle de vue de la jeune femme,
nous passons brusquement à celui de Sara qui tomba
follement amoureuse de Jack un soir de Thanksgiving 1945. Et nous
voici plongés dans le Manhattan des années quarante et cinquante avec
Sara, Jack, Eric et les
autres protagonistes de cette histoire d'amour compliquée et
dramatique.
Le roman est assez épais, surtout par rapport à 'Piège nuptial'
et c'est peut-être
entre autres ce qui m'a plu car on a tout le temps de découvrir et
de s'attacher aux personnages. On va de rebondissements en
rebondissements à la manière d'un polar mais sans les gangsters
et les cadavres. La partie qui m'a passionné est celle sur le
maccarthisme : les héros sont les victimes de la chasse aux soit-disant
communistes. Le livre est édifiant et très intéressant pour
ça. Encore un roman de Kennedy qui fait une critique en bonne et due
forme de la société américaine.
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