Ce bouquin a été un gros best-seller dans le monde. Je pense
comprendre pourquoi : Le britannique Peter Mayle fait le récit, a priori
véridique, de son installation dans le Lubéron avec
son épouse et de leur première année dans cette nature, ce climat et
ses habitants si différents de l'Angleterre. Pour tout étranger, a
fortiori anglo-saxon, l'autochtone provençal est exotique
et ses réactions sont étranges car à l'inverse de ce qu'on pourrait
en attendre. Le livre s'est bien vendu car cette terre couverte de
vignes et de villages authentiques à deux pas
de la Côte d'Azur fait rêver le lecteur qui, de plus, est content de
lire que les français, surtout dans ce coin, sont bavards, vantards,
tonitruants, gourmands mais globalement
sympathiques.
Ensuite, comme dans toute oeuvre, il y a le fond et la forme. J'ai
aimé la forme car l'écrivain a une écriture vraiment très agréable,
spirituelle et imagée, qui m'a souvent ravi. Le propos m'a
clairement moins intéressé car en tant que français j'ai forcément
moins appris qu'un anglais, même si, vu de Provence, le parisien et le
londonien, c'est un peu le même combat.
J'ai tout de même capté plusieurs ambiances plaisantes et
dépaysantes comme le marché de la truffe, les courses de chèvres, la
période de la chasse... C'est drôle de voir passer le
français au microscope sociologique, mais j'étais tout de même
content d'arriver au bout du livre.
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