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Articles

Affichage des articles du mars, 2020

Dîner à Montréal (Philippe Besson)

Les pieds dans le plat Le voici enfin sur ma table de nuit ce troisième volet des amours auto-romanesques de Philippe Besson. Dès les premières pages du bouquin, avec le souvenir en moi des deux précédents, je me convaincs qu'il s'agit bien d'un roman. Car, à dire vrai, ce dîner - ou devrais-je dire ce souper - entre vieilles connaissances paraît trop beau pour être vrai. Avec le parti pris de ne pas tout prendre au pied de la lettre, je peux maintenant savourer sans honte la verve fine et maligne de l'écrivain, cette fois-ci mise au service d'un huis-clos à quatre voix dans un restaurant du quartier gay de la grande métropole québécoise. Unité de temps et de lieu comme dans le théâtre classique, le récit ne tient pas dans l'action mais dans les souvenirs, l'intime, l'audace et l'éloquence. Paul se présente devant l'écrivain au cours d'une signature dans une librairie. Philippe y voit immédiatement, presque inconsciemment, l'opportu

The outsider (Stephen King)

Le croque-mitaine Pour se remettre à lire en anglais, rien de tel qu'un roman de Stephen King, auteur prolifique qui sait concocter des histoires à sensations d'une plume directe et sans fioritures littéraires. A part lorsqu'il décrit une partie de baseball (C'est quoi qui dit le monsieur ?) ou un autre thème au vocabulaire bien spécifique, le roman m'a semblé assez facile à lire. Un homme très apprécié de sa communauté est simultanément aperçu à une conférence télévisée de Harlan Coben (!) et sur la scène d'un horrible crime. Ses empreintes digitales sont également trouvées aux deux endroits. Comment est-ce possible ? Le roi du fantastique a encore trouvé le pitch accrocheur qui, à coup sûr, a fait de son rejeton un best-seller. The outsider est plutôt long et bavard puisqu'il contient assez peu d'action et de rebondissements. Ne vous méprenez pas, venant de moi c'est clairement un compliment car je ne suis pas vraiment adepte des thrillers