Ce mois-ci, j'ai lu sur la plage un livre qui m'a été offert. Il s'agit d'impressions de voyage écrites par Pasolini suite à son séjour en Inde en 1961, "odeurs" qu'il a retirées de ce pays où la pauvreté la plus extrême est frappante et choquante. Le livre est émaillé de ses rencontres avec les indiens et notamment des jeunes indiens très pauvres qui le suivent. Il parle de la spiritualité de ce peuple, de sa douceur, de sa résignation. En lisant, mon propre ressenti de ce pays me revenait et j'y ai retrouvé cette odeur au sens propre et au sens figuré. Seulement, le pays a beaucoup évolué depuis le début des années soixante. L'Inde n'est plus un pays aussi globalement archaïque et sous développé. Bien que très présente, et à quelques exceptions près, je n'ai pas perçu le dénuement aussi extrême exprimé par Pasolini. Je n'ai bien-sûr pas été aux mêmes endroits non plus. Ce qui m'a le plus oppressé pers